"Plus penser que dire", telle est la devise de la ville de Bar-le-Duc.
On rencontre le blason (deux bars et trois pensées) à différents endroits de le ville de Bar-le-Duc
Place Exelmans, sur la façade de l'immeuble de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
Monument aux Morts - place de la Gare SNCF (côté gauche & côté droit) - il était précédemment place Foch jusqu'en septembre 2016
"Plus penser que dire", c’est la devise de la ville de Bar-le-Duc.
C'est aussi la première phrase d’un poème de Charles d’Orléans (1394-1465).
- voir le lien : http://www.florilege.free.fr/florilege/orleans/pluspens.htm
Plus penser que dire
Me convient souvent,
Sans moustrer comment
N’ a quoy mon cueur tire.
Faignant de sousrire
Quant suis tresdolent,
Plus etc..
En toussant souspire,
Pour secrettement
Musser mon tourment.
C’est privé martire :
Plus etc.
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Quant au blason, on en trouve diverses présentations
- voir la plaquette de l'Office de Tourisme Intercommunal de Bar-le-Duc
"Les armoiries de la ville sont formées à gauche des armes des ducs et à droite de celles de la ville. Deux bars symbolisent depuis environ 1125 les armes des ducs de Bar. À partir de 1680, ce motif est assemblé avec celui des armes de la ville, composé de trois pensées, illustrant ainsi la devise : « plus penser que dire ». Au sommet du blason se trouve une couronne ducale faisant référence au territoire et une couronne murale qui symbolise la ville."
- Relevé sur le site internet de l'Union des Cercles Généalogiques Lorrains
Parti d’azur semé de croix recroisetées au pied fiché d'or à deux bars adossés de même et d’argent à trois pensées feuillées et tigées au naturel 2 - 1.
Devise "Plus penser que dire".
Ce sont les armes du duché de Bar et l’emblème de la ville de Bar le Duc. Ce blason n’a pas toujours été représenté de cette façon : au XVI° siècle l’écu était d’argent avec une pensée et un chef aux armes des ducs de Bar, cependant il comportait déjà la devise. Le premier écu parti n’apparaît que vers 1630.
Selon la légende, un roi de Bar revenant de la chasse arriva à Fagine, et ne trouva rien à manger (ce qui fit depuis appeler ce village Fains). Le roi allait mourir de faim lorsqu’une fée présenta un repas composé de deux gros barbeaux garnis de fleurs de pensées. En reconnaissance il mit des barbeaux sur son blason et des pensées sur celui de sa capitale.