Roland Corrier, citoyen de Bar-le-Duc
Le 07 juin 2017, France 3 Lorraine a proposé un débat sur le #nucléaire et #Bure avec des candidats sur la 1ère circonscription de la Meuse en direct sur la page Facebook de France 3 Lorraine
avec
217 milliards d’euros pour sortir du nucléaire en 2035 ? Le calcul (très) erroné de l’Institut Montaigne
L’Institut Montaigne a publié lundi 13 mars dernier une analyse du coût que pourrait représenter une « sortie du nucléaire » d’ici 2035. Sans remettre en cause le bien fondé de ce questionnement, le manque de rigueur de la méthode et des hypothèses retenues interrogent. Les plus structurants de ces choix, et leur influence sur le résultat avancé sont ici décryptés.
Relevé sur le site internet de l'ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire)
Cet accident a impliqué les réacteurs 1, 2 et 3 et la piscine de désactivation du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Le séisme du 11 mars 2011 a entraîné : |
Ces défaillances ont causé l'arrêt des systèmes de refroidissement de secours des réacteurs nucléaires ainsi que ceux des piscines de désactivation des combustibles irradiés.
Le défaut de refroidissement des réacteurs a induit des fusions partielles des cœurs de trois réacteurs nucléaires puis d'importants rejets radioactifs.
Il s'agit d'un accident nucléaire majeur classé au niveau 7 de l'échelle INES, ce qui le place au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl (1986), compte tenu du volume important des rejets.
L'accident nucléaire de Fukushima est un accident combinant les effets d'un accident nucléaire et d'un tremblement de terre.
Mise hors service depuis l'accident, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi est annoncée devoir être démantelée sur une durée évaluée à quarante ans.
Par ailleurs, la centrale nucléaire de Fukushima Daini (incident de niveau 3) et la centrale nucléaire d'Onagawa ont également été endommagées à la suite du tremblement de terre et du tsunami.
relevé sur le site internet de l'ACRO : http://acro.eu.org
A la veille de l'anniversaire de la catastrophe de Fukushima, nous faisons le point sur notre site Internet dédié, avec
relevé sur le site internet de l'ACRO : http://acro.eu.org
En octobre 2016, l’ACRO avait révélé la présence d’une pollution radioactive inhabituelle à proximité de l’usine d’Areva La Hague, dans la zone du Ru des Landes, avec la présence notable d’américium-241, particulièrement toxique. Le 24 janvier 2017, Areva a reconnu la pollution et s’est engagé à « mettre en œuvre un plan d’action de reprise des terres marquées ».
La semaine dernière, l’ACRO a révélé la présence de plutonium (jusqu’à 492 Bq/kg de matière sèche, soit plus de 350 fois plus que ce que l’on trouve dans l’environnement en France) et de strontium à des niveaux élevés. Areva a immédiatement confirmé cette pollution.
L'association continue ses investigations afin que toute la lumière soit faite sur l'origine, l'étendue et l'impact de cette pollution radioactive. Nous venons de saisir Areva, l’ASN, l’IRSN et le Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, afin d’obtenir la publication de toutes les données disponibles.
relevé le 10 mars 2017 dans l'Est Républicain
Tsunami atomique : Six ans après, qu'a-t-on appris de Fukushima ?
Le nucléaire est une "activité sensible", la sécurité des équipements n'est pas négociable. Mais quand on lit que le fournisseur de ces équipements n'a pas respecté pas le cahier des charges.
A Fessenheim (comme ailleurs), des centaines de milliers d'habitants sont concernés
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relevé le 3 mars 2017 dans l'Est Républicain
Le réacteur n°2 à l'arrêt jusqu'en juillet. Plus de 10 millions d'euros d'investissements sont prévus cette année.
« On produira en toute sûreté jusqu'au bout », a promis hier Marc Simon-Jean, le directeur de la centrale nucléaire de Fessenheim, lors de la traditionnelle conférence de presse « bilan et perspectives ». Pour ce qui est du bilan 2016, les affaires ont été nettement moins florissantes, avec une production de 8,408 milliards de kWh, contre une moyenne de 10 milliards, et après trois années à plus de 12 milliards (en 2015, 2014 et 2012).
Mais, compte tenu de l'arrêt du réacteur n°2 depuis le 13 juin, la performance s'avère relativement bonne. En 2017, la production globale ne devrait guère augmenter, puisque le redémarrage du réacteur n°2, jusqu'à présent espéré fin mars, est désormais envisagé pour fin juillet.
Le dossier concernant la virole basse d'un de ses générateurs de vapeur, qu'Areva a fabriquée sans respecter le cahier des charges, est toujours instruit par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Celle-ci a demandé l'expertise du Groupe permanent d'experts pour les équipements sous pression nucléaire, imposant ce nouveau délai.
« L'ensemble des examens auxquels nous avons procédé ont révélé des caractéristiques mécaniques conformes. Nous sommes confiants », répète toutefois Marc Simon-Jean. Pour l'heure, EDF n'envisage donc pas le remplacement du générateur. Le réacteur n°1 sera pour sa part arrêté pour maintenance et rechargement du combustible à la mi-juillet, pour une cinquantaine de jours.
Selon la direction, l'approbation par le conseil d'administration d'EDF, le 24 janvier, du protocole d'indemnisation négocié avec l'État en dédommagement de la fermeture anticipée, n'a aucun impact sur l'activité de la centrale.
relevé le 13 février 2017 sur le site internet Vie publique
La mission d’information de l’Assemblée nationale sur la faisabilité technique et financière du démantèlement des installations nucléaires de base a rendu public son rapport le 1er février 2017. Le parc nucléaire français se compose des 58 réacteurs en activité, et de neuf réacteurs anciens, déjà en cours de démantèlement.
À Bure, en Champagne-Lorraine, se trouvent des galeries de stockage des déchets nucléaires creusées à 500 mètres de profondeur. Un projet qui fait débat et dont France 2 vous présente les risques.
Vendredi 16 décembre 2016, la Préfecture de la Meuse accueillait le CHN (Comité de Haut Niveau) sous la protection de forces de l'ordre rarement vues aussi nombreuses à Bar-le-Duc.
Il s'agissait de faire le point d'avancement avec les "opérateurs du nucléaire" (Andra, Areva, ADF, CEA) sur le développement économique et l'emploi que devait générer le laboratoire et le projet Cigéo. Cet engagement devait se réaliser sur le territoire de la Meuse et de la Haute-Marne, et plus précisément dans les environs de Bure.
Alors que ce Comité devait être réuni entre une et deux fois par an, il faut remonter au 4 février 2013 pour avoir la date du précédent.
Tous les parlementaires meusiens (sénateurs & députés) ont manifesté (chacun à leur manière) leur déception devant l'absence d'actions et ont indiqué aux opérateurs qu'ils ne respectaient pas leurs engagements.
Et pourtant déjà en novembre 2013, le Conseil général avait adopté à une très large majorité une "Motion sur l’impact territorial du projet CIGEO" avec des exigences fortes :
1) Que l'Andra assume l'ensemble de ses responsabilités liées à la maîtrise d'ouvrage du projet CIGEO en prenant en compte toutes les dimensions de son insertion dans l'environnement local, y compris la dimension économique et de l'emploi qui résulte de la conduite d'un projet industriel de ce niveau.
2) Que l'Andra et les opérateurs s'associent dans un travail commun avec l'ensemble des collectivités territoriales et les deux GIP Meuse et Haute-Marne pour définir conformément aux directives des différents Comités de Haut Niveau, de nouvelles formes d'accompagnement économique qui intègrent l'ensemble des opportunité directes ou indirectes liées à CIGEO et plus globalement à la filière de valorisation des matières.
3) Que l'Etat manifeste son implication sur l'ensemble du projet CIGEO par la nomination dans les plus brefs délais d'un Haut fonctionnaire dépendant du Premier ministre.
4) Que CIGEO bénéficie du statut d'Opération d'Intérêt National (OIN).
La motion se concluait par "Désormais, les collectivités ne prendront leurs responsabilités que si l'Etat et les opérateurs prennent les leurs."
A l'époque, j'avais voté (seul) contre ce texte qui, à mon sens, n'aurait aucun impact et resterait sans suite. Aujourd'hui, je constate que c'est ce qui s'est effectivement passé, c'est-à-dire quasiment rien !!!
"EXCLUSIF. L'usine reprise par Areva voilà dix ans est soupçonnée d'avoir fourni des pièces douteuses à nos centrales atomiques. "L'Obs" révèle que le groupe avait connaissance dès 2006 de ces problèmes de qualité. Greenpeace et six autres ONG ont porté plainte pour "mise en danger délibérée de la vie d'autrui".
C’est l’un des plus gros scandales que le nucléaire français ait connus. La forge du Creusot, propriété d'Areva, est soupçonnée d’avoir fourni des cuves et des générateurs de vapeur de qualité douteuse à nos centrales atomiques. EDF a dû passer en revue son parc nucléaire. Dix-sept réacteurs, sur cinquante-huit, ont dû être arrêtés ou le seront bientôt à cause de la découverte d’anomalies concernant des pièces en provenance du Creusot, mais aussi d’une autre forge japonaise."
Le 18 octobre, l’Autorité de sûreté nucléaire a demandé à EDF la mise à l’arrêt sous trois mois de cinq réacteurs nucléaires (Civaux 1, Fessenheim 1, Gravelines 4, Tricastin 2 et 4) équipés de générateurs de vapeur suspects, dont l’acier présente un taux de carbone trop élevé. Cette anomalie constitue un risque permanent de rupture brutale qui conduirait à une perte de réfrigérant du réacteur puis à un accident grave. Ce problème est d’autant plus grave que la rupture de ces pièces est normalement censée être exclue.
Cette décision survient alors que 21 réacteurs sont déjà arrêtés, dont une grande partie dans le cadre de contrôles liés à des pièces présentant potentiellement des malfaçons. Entre autres, la centrale de Fessenheim se retrouvera à l’arrêt intégral.
relevé le 12 octobre 2016 sur France Culture - écouter l'heure de débat
Où en est-on du nucléaire en France et en Europe ? Quel futur envisager ?
Il y a un mois, la Grande Bretagne donnait son accord pour la construction de deux réacteurs EPR sur son territoire par EDF. Un gage de confiance pour un chantier qui pour l’instant, en France et en Finlande, n’a rencontré que des problèmes technologiques, économiques et dont les délais et les coûts ont été démultipliés. Après avoir été pendant des années le fleuron de l’industrie technologique et scientifique française, le nucléaire est-il en passe de devenir une malédiction ?
Débat à la Maison de la Radio avec
Mais pour pouvoir répondre à cette question, il faut bien entendu commencer par examiner le passé et le présent. On va donc remonter le fil de l’histoire de l’atome dans notre pays, comment s’est construit cette excellence française en matière de nucléaire dans les années 60 ?
France Culture a diffusé le 02 octobre 2016 l'émission "De causes à effet, le magazine de l'environnement"
Intervenants
"Pour y accéder il faut 8 minutes de descente comme à l'époque des mines. Lors de ses "visites pédagogiques" aux élus de locaux l'Agence Nationale pour la Gestion des Déchets Radioactifs explique : ici le sous-sol effet d'une argile épaisse de 130 mètres, conditions idéales pour emprisonner à terme les quelque 80.000 mètres cubes de déchets produits par l'industrie nucléaire française. En attendant que l'Andra boucle l'avant-projet détaillé du futur site, les opposants au projet redoutent une désertification prochaine car "qui voudra faire pousser du blé ou acheter une maison sur une décharge atomique ?"."
Communiqué relevé le 1er août 2016 de http://sortirdunucleaire.org/
L’ANDRA est condamnée par le TGI de Bar-le-Duc ! Les travaux de CIGÉO sont stoppés
Un rappel à l’ordre cinglant et historique pour l’ANDRA, faisant suite à deux mois de mobilisation sur le terrain
Le tribunal de grande instance de Bar-le-Duc vient de donner raison aux huit associations et aux quatre habitants de Mandres-en-Barrois qui, dans un référé déposé le 25 juillet, exigeaient l’arrêt des travaux effectués par l’Agence pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) dans le Bois Lejuc, en vue de la construction de CIGÉO, ce projet de centre de stockage en profondeur des déchets radioactifs les plus dangereux. Ces travaux sont bien illégaux ! L’ANDRA doit suspendre ses travaux et est condamnée à la remise en état du site.
relevé sur Reporterre.net le 9 septembre 2016
Bertrand Thuillier, docteur ès Sciences, a mené une étude complète du dossier du projet d’enfouissement des déchets radioactifs Cigéo
Mobilisation contre les travaux CIGEO dans la forêt de Mandres
29 août 2016
Une petite bande dessinée courte et drôle pour faire comprendre en deux mots à vos amis et votre famille les problèmes liés à l’enfouissement des déchets.
Auteure : Hortense Lachance