Pétition de défense du service public d'éducation

J'ai signé la pétition de défense du service public d'éducation

Tous concernés, tous mobilisés pour un service public d'éducation de qualité pour Tous.

Nous, parents d'élèves, salariés de l'éducation, étudiants ou individus soucieux d'un service public d'éducation de qualité pour tous, sommes conscients de la gravité des attaques portées contre l'école, de la maternelle à l'université, et contre ceux qui osent la défendre.

C'est pourquoi nous affirmons, par la présente, que nous soutenons les revendications portées par les collectifs Ecole en Danger mobilisés depuis de nombreux mois contre les réformes Darcos et Pécresse.

Nous demandons notamment :

• La création des postes de titulaires et de remplaçants nécessaires à un fonctionnement de qualité du service public d'éducation et par conséquent l'arrêt des suppressions de postes (actuellement compensées par l'utilisation massive des heures supplémentaires et le recours aux personnels précaires non formés)
• Une véritable formation initiale et continue des enseignants (cf IUFM) et la titularisation des personnels précaires après formation
• Le maintien d'une école maternelle gratuite et laïque, accessible à tous ceux qui le désirent dès deux ans (cf Jardins d'éveil)
• L'ouverture d'une concertation sur les nouveaux programmes
• La prise en charge des enfants en difficulté par des personnels qualifiés, spécialisés, et titulaires, avec des mesures pédagogiques adaptées et sur le temps scolaire (cf RASED)
• Une véritable protection des données personnelles des élèves recueillies dans le cadre de la scolarité et par là, l'abandon des fichiers centralisés permettant des interconnexions avec d'autres bases administratives (cf BASE ELEVES)
• Le maintien d'écoles en rapport de proximité avec les parents et de directeurs en lien avec la pédagogie et sans rapport hiérarchique avec les enseignants (cf EPEP)
• La garantie de la liberté pédagogique des enseignants, le respect des droits syndicaux et du droit de grève (cf SMA)
• La levée des diverses sanctions touchant les enseignants désobéisseurs ou les lycéens et étudiants mobilisés et, plus généralement, l'arrêt de la politique de surveillance et de répression contre tous ceux qui, portant ouvertement l'exigence d'une école de la réussite pour tous, refusent d'obéir à des demandes institutionnelles dégradant les conditions d'enseignement et d'apprentissage.

Coordination Nationale Ecole en Danger contact@ecoleendanger.org

Comments

[Andrée]

N'hésitez pas à mettre la totalité des commentaires et non pas, ceux qui vous intéressent.

[Roland Corrier]

Bonsoir Andrée,
Comme vous le voyez, je mets les commentaires que vous m'adressez

[Andrée]

Je vous rassure. J'appartiens à la classe ouvrière, celle qui galère et qui se lève très tôt, et qui ne sait pas si l'on pourra bénéficier des retraites alors que dans la fonction publique les
retraites sont des pensions garanties à vie comme la sécurité de l'emploi. J'avais compris aussi que le Parti Socialiste défendait les foncitonnaires car il y a longtemps que la classe ouvrière ne
vote plus pour le PS. Peut-être vous reverra-t-on aux prochaines élections, devant les portes des usines.

[Roland Corrier]

Bonsoir Andrée,
Je ne doute pas que vous apparteniez à la classe ouvrière, celle qui galère et qui se lève tôt et qui craint pour les retraites. Le Parti Socialiste est aux côtés de ceux qui ont le plus de
difficulté - et certains fonctionnaires ont aussi des difficultés, comme de nombreux Français qui n'ont pas 2 salaires, une retraite chapeau et un bouclier fiscal pour les protéger, ni stock
options !!!.
Si on voit des militants aux portes des usines dans les semaines qui précèdent les élections, on les voit aussi lors des grèves et des conflits locaux (SODETAL, Bergère de France, ELLAT,INEOS, St
Michel,...). On les voit aussi dans les manifestations lorsque le Gouvernement rogne les acquis sociaux (retraite, couverture sociale,...).
Mon blog en est parfois le témoin.
Ce n'est pas en opposant les Français que l'on s'en sortira de cette crise ! mais par des actions et des comportements solidaires ! Notre boulot de socialistes, c'est de travailler pour tous, pour
construire chaque jour un peu plus d'équité et de solidarité.
Bien cordialement.

[Andrée]

Quand on supprime des emplois dans le privé, on ne vois pas les fonctionnaires se solidariser avec eux. Aujourd'hui, il y a une évidence, 1 500 000 fonctionnaires de plus depuis 1981. Le pays
affronte une désindustrialisation sans précédent. Nous avons eu une Education Nationale qui a très mal géré ces effectifs. Interrogez-vous, pourquoi y-a-t-il tant d'inscriptions dans les écoles
privées ? Voila ce que disait Clémenceau dans les années 1920 : "il suffit de planter un foncitonnaire pour récolter de l'impôt". Vous vous êtes gorgé de privilèges et aujourd'hui, on en paye els
conséquences ! La jeunesse à venir, qui devra travailler plus longtemps avec des retraites moindres, devrait vous demander des comptes. Vous, qui êtes parti en retraite très tôt, réfléchissez-bien
aux privilèges que vous avez eu, et qui ajourd'hui, n'ont plus lieu d'être. Claude Allègre avait raison en son temps quand il parlait de l'Education Nationale.

[Roland Corrier]

Bonsoir Andrée,
Merci pour votre message qui me permet de donner mon point de vue.
Quand on supprime des emplois dans le privé ou quand les droits des salariés sont malmenés, les personnes qui expriment leur solidarité lors des manifestations ou des grèves font partie de toutes
les catégories de la population - on n'a pas encore demandé aux "fonctionnaires" de porter un signe distinctif qui permette de les reconnaître !!!
Quand vous précisez quil y a 1 500 000 de fonctionnaires de plus depuis 1981, il faut d'abord dire dans quelle catégorie ils sont.
Pouvez-vous dire qu'il y a trop d'enseignants, trop de surveillants dans les collèges et les lycées, trop de personnel dans les hôpitaux, dans les crêches, dans les écoles, dans la police, les
services de secours, trop de pompiers.
Vous me dites que je suis parti en retraite trés tôt. Oui, c'est vrai à 55 ans (alors que l'âge de la retraite était de 60 ans) - Ce n'est pas moi qui l'ai choisi, mais c'est mon employeur qui m'a
mis en pré-retraite.
Quand vous lisez comme moi ces jours derniers qu'un seul directeur de 2 grandes entreprises va toucher 2 millions d'Euros par an (1,6 million de salaire de sa nouvelle entreprise plus 450.000 euros
d’indemnités de son ancienne) et qu'il va bénéficier du bouclier fiscal et que nos ministres trouvent cela normal !!!
Heureusement que des voix se sont élevées contre ; aujoud'hui il vient de renoncer à 450.000 € !!!
Qui donc sont les privilégiés dans notre pays ?