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15 février 2022 2 15 /02 /février /2022 19:04

relevé sur le site internet Reporterre.net

Derrière le projet Iter, des montagnes de métaux toxiques et de déchets radioactifs

[2/3] Présenté comme un projet « propre » qui contribuera à la lutte contre le changement climatique, le futur réacteur nucléaire Iter nécessite pourtant quantité de métaux polluants ou cancérogènes, et produira de nombreux déchets radioactifs.

[2/3] Iter, la réalité derrière les promesses de la fusion nucléaire] Iter, le futur réacteur international, se veut la vitrine de la fusion nucléaire, dont les qualités, selon ses promoteurs, surpassent celles de la fission, en usage dans les centrales classiques. Enquête au cœur d’un projet démesuré, aux conséquences sanitaires et environnementales désastreuses.

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22 octobre 2021 5 22 /10 /octobre /2021 18:34

relevé sur France 3 le 21 octobre 2021
Le projet d'enfouissement des produits nucléaires à Bure (Meuse) est à l'étude depuis vingt ans. Hautement sensible, ce chantier est sujet à plusieurs controverses. Les matières resteront radioactives pendant plusieurs centaines d'années.
Le village de Soudron (Haute-Marne) est placé sous haute surveillance. La petite bourgade de 40 habitants compte presque autant de gendarmes, venus pour assurer la sécurité de la commission d'enquête publique, qui recueille l'avis des habitants sur le projet d'enfouissement des déchets radioactifs à 500 mètres sous terre. Un laboratoire a été construit pour l'occasion dans une couche d'argile, à grande profondeur.

Un projet jugé dangereux par les opposants 
Dans ce laboratoire, les experts testent plusieurs méthodes de stockage, mais pas que. "On a étudié deux grandes familles de choses : les propriétés de l'argile (...) et les méthodes de creusement qui n'endommageront pas cette argile", explique Patrice Torres de l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs. Depuis vingt ans, les opposants des villages avoisinants se mobilisent contre ce chantier, qu'ils jugent particulièrement dangereux. "On a donné notre avis qui était très défavorable (...) les autorités n'en ont pas tenu compte", témoigne une militante anti-nucléaire.

 
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20 octobre 2021 3 20 /10 /octobre /2021 22:28

Comment sortir du nucléaire - Synthèse du scénario négaWatt 2022

La transition énergétique au cœur d’une transition sociétale Climat, ressources, biodiversité : nous pouvons tous agir !
Le scénario négaWatt trace une voie possible pour guider notre action,  en s’appuyant avant tout sur plus de sobriété dans nos modes de vie.
 

Dans le scénario négaWatt 2022,

  • l’empreinte environnementale globale de notre système de production et de consommation est fortement réduite : les émissions nettes de gaz à effet de serre deviennent nulles en 2050, le système énergétique est alimenté à 96% par des sources renouvelables, la consommation de matériaux issus de l’extractivisme est fortement réduite, la biodiversité et la ressource en eau sont davantage préservées.
  • De nouvelles dynamiques économiques sont enclenchées : les stratégies industrielles ont sensiblement évolué, l’industrie lourde s’est transformée pour produire de manière radicalement moins émettrice, les filières de matériaux renouvelables et d’énergies renouvelables sont devenues largement compétitives, engendrant des retombées économiques pour les territoires, des centaines de milliers d’emplois pérennes sont créés, et la baisse de la consommation d’énergie dégage du pouvoir d’achat pour les ménages.
  • Les conditions sociales sont améliorées : la précarité et la vulnérabilité énergétiques sont fortement réduites, tout comme les inégalités de ressources et d’accès aux services, offrant à l’humanité un espace de vie durablement plus juste et sûr. 
  • L’ensemble de la population profite d’une meilleure santé, grâce à une réduction globale de la pollution de l’air, de l’eau et des sols, à une alimentation et à un régime alimentaire bien plus sains ou encore à l’utilisation accrue des modes actifs de déplacement comme le vélo et la marche à pied
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14 octobre 2021 4 14 /10 /octobre /2021 21:51

Conférence-débat "L’Eau sera-t-elle le cauchemar de Cigéo ?"

Mercredi 20 octobre 2021 à 20h - Salle des Fêtes de Bure

Le projet Cigéo d’enfouissement de déchets radioactifs à BURE va étaler ses galeries de stockage en souterrain, à la frontière des départements de la Meuse de la Haute-Marne et des Vosges.

Il est actuellement soumis à une Enquête d’Utilité Publique nationale jusqu’au 23 octobre, est régulièrement présenté par l’Andra comme un projet exemplaire, ne présentant aucun danger particulier pour les populations environnantes. 

C’est évidemment trop beau pour être vrai, ce que n’a pas manqué de souligner l’Autorité Environnementale (AE) récemment en janvier 2021. Depuis plusieurs années aussi l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) ou l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) soulèvent des questions essentielles auxquelles nous n’avons toujours pas de réponse aujourd’hui.

Et il faut se rappeler que d’autres expertises indépendantes (celle de l’Institut américain IEER par ex) ou les diverses expertises proposées par les associations locales et nationales vont également dans le même sens : Cigéo soulève plus de questions graves qu’il n’apporte de réponses fiables.

Il est cependant un questionnement rarement évoqué et approfondi : celui des multiples problèmes que l’eau pourrait engendrer dans le fonctionnement même du stockage et pour l’environnement aquatique, en raison des verses, des pompages et des rejets : 

Quels sont les rejets d'eau envisagés pour Cigéo, projet d’enfouissement de déchets radioactifs à proximité de l’actuel «labo» de BURE ? 250 000 m3 de bassins, des millions de m3 de déblais, de multiples points de rejets dans le réseau hydrographique de la Marne : les impacts du projet seraient dantesques. Chantiers de terrassement, devenir des cours d'eau, pollution et radioactivité, risques d'inondations, ouvrages souterrains, pompages et géologie... 

A l'occasion de cette conférence-débat, Romain Virrion, ingénieur en génie civil et hydrogéologue, vous propose un plongeon en profondeur.

En cette année décisive, où l’Andra cherche à obtenir un statut d’utilité publique pour Cigéo, il est plus qu’urgent de s’interroger sur des impacts majeurs, si largement sous-estimés dans les dossiers déposés à l’enquête, et cachés aux habitant.es.

Ce que de nombreuses collectivités ont aussi relevé en exprimant leurs réserves au début de l’année. Il en va de l’avenir de notre territoire et du futur : nous avons le droit de choisir. 

Entrée libre / Info > Meuse Nature Environnement - contact@meusenature.fr -Tel : 09 63 43 62 32 

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29 septembre 2021 3 29 /09 /septembre /2021 13:57
  • du mercredi 15 septembre au samedi 23 octobre par internet : enquête publique pour la demande d'utilité publique de Cigéo/Bure C'est parti pour 40 jours contre la DUP ! CIGEO/BURE, NI DUP, NI DAC !  Cela signifie que le projet pourrait être déclaré d'utilité publique et entrer en phase opérationnelle sans que l'ensemble des doutes ne soient levés. Nous ne pouvons pas l'accepter ! Et maintenant qu'est-ce qu'on fait de toutes ces infos ?

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17 septembre 2021 5 17 /09 /septembre /2021 20:17
L'héritage - Déchets Atomiques - 15 sept. 2021
Réseau Coopératif Collège EÉLV
"Dans les sociétés traditionnelles, la nature en général comporte une dimension sacrée. Cette sacralisation de la nature nous fait défaut aujourd’hui où certains se demandent pourquoi ils devraient modifier leur comportement irresponsable à l’égard de la planète." Edgar Morin -
 
Ce film documentaire propose d'attirer l'attention du grand public sur les risques de destruction massive de la beauté qui nous entoure, si nous persistons à investir dans la filière nucléaire, notamment pour l'enfouissement des déchets atomiques.
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18 août 2021 3 18 /08 /août /2021 20:25

La Commission Nationale d’Évaluation des recherches et études relatives à la gestion des matières et des déchets radioactifs vient de publier son rapport d’évaluation n° 15 (juin 2021)

On peut relever page 9 :

"L’exploitation de Cigéo nécessitera jusqu’à sa fermeture, et donc pendant plus de cent ans, de tester des innovations et des adaptations, ce qui ne saurait être réalisé dans une installation nucléaire de base en fonctionnement.

La Commission considère qu’il sera indispensable de maintenir en activité le laboratoire souterrain de Meuse Haute-Marne pendant toute l’exploitation du stockage."

Si le laboratoire souterrain de Bure était maintenu en activité (avis de la CNE), qu'en serait-il de la dotation annuelle (30 millions d'euros à chacun des 2 départements 52 & 55) ?

Je ne doute pas que les Conseils départementaux 52 & 55 seront attentifs à cette recommandation !!!

 

 

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5 avril 2021 1 05 /04 /avril /2021 21:56

A l’occasion de la sortie de la BD « Panique à Bure » de l’association EODRA, nous nous associons à tous ceux qui expliquent depuis longtemps que les risques d’accident sont réels. Reprenons le scénario de la BD et faisons un saut de quelques années.

Bar-le-Duc, an 2037

Un sévère incendie a lieu à Bure. Les 10 000 habitants de Bar-le-Duc, sont chez eux. Dehors, ils portent un masque anti particules nucléaires. Les drones volent au-dessus de la campagne désertique. Les agriculteurs ont disparu car les terrains ont été confisqués. Les rivières sont polluées et l’eau manque aux habitants : elle sert à refroidir les colis avant leur enfouissement.  

Les jeunes sont partis. Les enfants disposent d’une belle aire de jeux. Ils s’y rendent les jours où il n’y a pas de passage de déchets en gare. « C’est plus sûr, on ne sait jamais » a expliqué un responsable de l’agence de santé.

Dans le dernier café, la rumeur enfle. Une journaliste japonaise, le directeur du site et des techniciens seraient bloqués 500 mètres sous terre.  Mais qui va les sauver ? L’hôpital a fermé ses portes. C’était au début des années 2020. Pourtant, tous les décideurs locaux promettaient qu’il ne lui arriverait rien. Les mêmes disaient aussi que l’enfouissement était la meilleure solution.

Les « anti-Bure », comme on les appelait, prévenaient depuis longtemps. Nous avons retrouvé l’un d’entre eux, Jean-Marc Fleury. Il nous explique :

« Quand je vois cette catastrophe je n’arrive pas à retenir mes larmes. Ce n’est pas faute d’avoir prévenu les élus locaux ou nationaux. Aveuglés par cette manne financière inespérée qui arrivait à point nommé pour sauver nos beaux départements, ils se sont arcboutés sur leurs positions. Même lorsqu’en 2021 l’Autorité Environnementale nous donnait raison. Nous avons tenté de convaincre la Ministre de l’environnement de refuser la Déclaration d’Utilité Publique. Cette décision était incompréhensible aux vues des nombreuses interrogations scientifiques encore sans réponse.

Aujourd’hui toute la région est évacuée de Metz à Strasbourg en passant par Nancy et Reims. Moi, je suis au crépuscule de ma vie et dévasté par ce qui arrive, je vais rester et attendre de m’éteindre sur cette terre que j’aime tant. » 

 

Envoyez votre histoire sur barleduc2020@gmail.com.

 

Les élus de la liste « Vivre, Partager, Innover à Bar-le-Duc » (divers gauche)

Benoît Dejaiffe, Pascale Camonin, Mathias Raulot, Atika Ben Saadi, Benoît Damant, Sylvie Jolly

 

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3 avril 2021 6 03 /04 /avril /2021 22:43

Conseil général de la Meuse - Séance publique du 5 mars 2015

Vœu d’urgence déposé par Roland CORRIER "Au sujet de Bure"

 

Monsieur le Président,

 

Au terme de mon mandat de conseiller général, élu en 2004, réélu en 2011, et ne me représentant aux prochaines élections départementales, je tenais rapidement à faire part à notre Assemblée de quelques réflexions au sujet de Bure.

 

Quand en 1993, le Conseil général de la Meuse a posé sa candidature (comme d’autres départements d’ailleurs) puis a donné son accord pour l’implantation d’un laboratoire de recherche souterrain, personne à cette époque n’avait donné un accord pour la création d’un centre d’enfouissement de déchets nucléaires HA-MAVL (Haute Activité et Moyenne Activité à Vie longue. Ce n’était qu’un laboratoire et rien de plus, disait-on à l’époque.

 

D’ailleurs, plusieurs laboratoires devaient être créés !!! Chemin faisant, la création des autres laboratoires de recherche n’a pu voir le jour, faute surtout au désaccord musclé des populations locales concernées (mais non concertées).

 

C’est ainsi que la Meuse est devenue le seul département d’implantation de ce laboratoire de recherche et plus précisément sur le site de Bure.

 

Au fil des années (plus de 20 ans), ce dossier qui a animé épisodiquement notre Assemblée est devenu d’une importance majeure pour notre département.

 

Aujourd’hui, après des travaux et un budget considérables, après deux débats publics dont les conclusions n’ont pas pris en compte l’expression des citoyens (qu’ils soient de Meuse ou d’ailleurs) n’a pas été prise en compte.

 

Je relèverai au passage que le qualificatif « centre de stockage réversible » a progressivement changé d’acception au cours de ces 20 dernières années et à l’occasion de colloques et débats divers, de déclarations diverses de l’ANDRA, des Ministres, ou de députés mobilisés dans ce dossier.

  • Initialement, il nous était indiqué que c’était la possibilité d’une reprise complète des déchets qui auraient déjà été enfouis pour une autre voie de traitement avec l’éventualité de la séparation – transmutation.
  • Aujourd’hui, la définition en cours semble se stabiliser. La réversibilité devenant seulement une réorientation éventuelle des modalités du stockage.

 

Au delà de la thématique de la réversibilité,  je voudrais évoquer d’autres sujets, qui reprennent certaines questions et dont les réponses sont souvent évasives et incertaines. Certaine questions sont même éludées.

 

Dans l’hypothèse de la mise en œuvre de cet enfouissement :

  • Est-ce que toutes les questions relatives à la sécurité du transport de ces déchets hautement radioactifs sur nos voies ferrées de proximité ont bien été prises en compte pour les villes et villages traversés et pour leurs riverains.
  • Est-ce que le dépôt en surface pendant toute la durée du chantier, c'est-à-dire au minimum 120 ans, de ces déchets à proximité de la descenderie ne présenterait pas de danger ?
  • Quels seraient pour les villages environnants les nuisances occasionnées par le transport par camions des roches excavées et l’apport de matériaux divers destinés aux constructions en surface et souterraines ? Je n’évoque même pas les dégradations des voiries qui seraient occasionnées.
  • Quels seraient les dangers consécutifs au rejet dans l’atmosphère d’émanations gazeuses et de poussières fines issues des zones d’enfouissement ? que ce soit en période de fonctionnement normal ou à l’occasion d’un accident éventuel : incendie, explosion ? voire après la fermeture du site.

 

En ce qui concerne les acquisitions foncières de l’ANDRA :

  • Il apparaît que l’ANDRA dispose en propre à ce jour de plus de 2000 ha de forêts, de plus de 143 ha de terres agricoles, et de 88 ha en autres acquisitions. Par ailleurs, les SAFER disposent de plus de 650 ha de réserves foncières. Qu’est-ce qui motive toutes ces propriétés et réserves foncières ? Quelles ont été et quelles seront les conséquences, notamment dans le prix du foncier, pour l’agriculture locale et l’installation de futures exploitations agricoles ?

 

En ce qui concerne Syndièse :

  • A-t-on bien mesuré l’impact du prélèvement de bois dans nos forêts locales et n’y a-t-il pas un risque de renchérissement de la matière première au détriment du bois d’œuvre, du bois destiné au chauffage, notamment en plaquettes et pour les affouages locaux ?

 

En ce qui concerne les fonds d’accompagnement :

  • La manne de 30 millions d’€uros par an qui échoit dans les départements de la Meuse et de Haute-Marne. Est-ce que ces sommes importantes et non négligeables pour notre département ont apporté et apportent effectivement un soutien à l’activité et au développement économique de nos départements ? au delà du fait qu’elle n’aide pas à la sérénité des débats.

 

En ce qui concerne plus précisément l’impact socio-économique : 

  • Dans le rapport de l’OPECST « L’évaluation du Plan National de Gestion des Matières et des Déchets Radioactifs - PNGMDR 2013-2015 », que vous avez cosigné avec le Député Christian Bataille, je cite quelques extraits :
    • page 44 : « À ce jour, aucune étude sur les avantages et les inconvénients de ce projet n’a été réalisée »
    • page 45 : « À ce jour, l'engagement des grands producteurs de déchets (EDF, Areva et le CEA) dans le développement des deux départements impactés par le projet de stockage géologique profond n'est pas à la hauteur des promesses faites lors de l'acceptation de celui-ci. L'absence, durant plus d’une année, de réunion du Comité de haut niveau (CHN) illustre la démobilisation à l’égard du développement économique local. »
    • page 46 : « S’agissant de la fiscalité associée au projet, il n'est pas acceptable que les conditions de sa mise en œuvre ne soient, à ce stade, toujours pas définies. Nous demandons que le Gouvernement fasse rapidement des propositions précises à ce sujet »

 

Je vais m’en arrêter là pour ne pas prendre trop de temps dans mon intervention.

 

Toutefois, il y aurait également beaucoup à dire sur la démocratie, et vous y avez fait Monsieur le Président plus que des allusions dans votre rapport.

 

Et pour conclure, j’emprunterai le titre du rapport d’évaluation du précédent PNGMDR dont l’intitulé était « Déchets nucléaires, se méfier du paradoxe de la tranquillité ».

 

Je vous remercie de votre attention

Roland CORRIER

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3 avril 2021 6 03 /04 /avril /2021 22:09

relevé dans l'Est Républicain du mardi 05 juillet 2016

 

  • Question du journaliste de l'Est Républicain "Ne pensez-vous pas néanmoins que l'accueil des déchets nucléaires de France dans le sous-sol à Bure puisse nuire à l'image de marque de la Meuse ?"
 
  • Réponse de Claude Léonard, Président du Conseil départemental de la Meuse "Pas plus que d'accueillir sur son territoire une centrale nucléaire... Grâce à cette énergie, la France a fait un grand bond en avant. Cela permet, aujourd'hui encore, aux consommateurs d'avoir l'électricité la moins chère d'Europe. Maintenant, il faut comprendre aussi que le stockage des déchets de haute activité et à vie longue ne commencera pas avant 2050 et que le projet actuel met clairement en exergue la réversibilité. C'est très important car il ne faut pas oublier que pour les scientifiques seuls 5 à 7 % des capacités énergétiques de ce combustible sont exploités à ce jour."

 

Que peut-on en penser ?

  • Accueillir sur son territoire une centrale et des déchets nucléaires, ce serait la même chose
    • Non, ce n'est pas la même chose : en effet, on peut espérer que les centrales qui se trouvent sur notre territoire seront démantelées un jour !!! Même si c'est dans 50 ou 100 ans. Aujourd'hui en France, 13 réacteurs sont arrêtés, mais encore aucun n'a été complétement démantelé.
    • Par contre, l'enfouissement des déchets,... c'est pour l'éternité  (1) !!!

 

  • Pour le consommateur, l'électricité est la moins chère d'Europe
    • D'une part, c'est oublier que les investissements de recherche et de construction des centrales françaises ont été largement payés par le contribuable,
    • Par ailleurs, on sait qu'EDF va exiger rapidement une augmentation importante du prix de vente de l'électricté notamment pour pouvoir assurer le coût d'entretien du parc nucléaire actuel et la construction de l'EPR ; soit une hausse de 22 à 34% étalée sur 10 ans.
 
  • Le stockage des déchets de haute activité à vie longue ne commencerait qu'en 2050.
    • Oui, pour le stockage industriel de ce type de déchets. Mais ce n'est pas parce que cela ne commencerait que dans 35 ans qu'il faut ne pas se poser la question dès aujourd'hui,
    • C'est également oublier que  l'Andra demande l'autorisation de réaliser une "phase industrielle pilote" dès 2025 avec le stockage de déchets à haute activité à vie longue.

 

  • Le projet actuel met clairement en exergue la réversibilité
    • La réversibilité n'est pas de pouvoir aller rechercher les déchets lorsqu'ils sont enfouis (à moins 500 m), mais de pouvoir réorienter "les choix en fonction des progrès techniques notamment" (2)
    • Par contre, la récupérabilité (possibilité d'aller rechercher les déchets enfouis) souvent évoquée n'est pas envisagée (son coût n'est pas évalué et encore moins financé)

 

  • Pour les scientifiques, seuls 5 à 7% des capacités énergétiques de ce combustible sont exploités à ce jour.
    • Si c'était vrai, alors pourquoi en prévoir l'enfouissement ? Quel gâchis cela représenterait ?

========================================

(1) voir l'article du Monde paru le 05 févier 2013 : lire "Déchets radioactifs : un stockage pour l’éternité"

 

(2) voir l'article du Monde paru le 17 mai 2016 : lire "Le Sénat creuse le cimetière radioactif de Bure"

......Mais la notion de réversibilité va plus loin. Dans un document de janvier 2016, l’Andra la définit comme « la capacité à offrir à la génération suivante des choix sur la gestion à long terme des déchets radioactifs », en fonction des progrès techniques notamment.

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3 avril 2021 6 03 /04 /avril /2021 18:32

A l'occasion de RenaissanceS 2018 à Bar-le-Duc, l'Andra avait installé un stand sur la place Braudel à la Côte Sainte Catherine vendredi 06 juillet de 14 h à 19 h

Ce stand intitulé "Devoir de mémoire" proposait aux visiteurs de "participer à la réalisation d'une oeuvre collective". L'artiste expliquait l'ambition de cette création tandis que plusieurs représentantes de l'Andra exposaient tout l'enjeu que représenterait pour "nos descendants" sur le territoire de Bure de se souvenir qu'un enfouissement de déchets nucléaires se trouverait à 500 mètres sous nos pieds et pour une durée illimitée !!!

Si toutefois le projet Cigéo venait (malheureusement) à se concrétiser

Chacun était invité à apposer l'empreinte d'un doigt sur une toile noire en choisissant le degré de gris à son goût (coté de 1 à 13 : du blanc au noir).

Ci-dessous le texte du flyer :

Laissez votre empreinte et participez à la réalisation d'une oeuvre d'art pour la mémoire du projet de stockage Cigéo au côté de l'artiste Olivier Terral.

Ce projet, porté par les riverains bénévoles du groupe « mémoire » du Centre de ['Ancra en Meuse/Haute-Marne et de l'artiste Olivier Terra[. vise à attirer l'attention du public sur le rôle de chacun dans la conservation et la transmission de la mémoire du Centre de stockage géologique profond, Cigéo. L'apposition symbolique des empreintes du public formera un message pour les générations futures.

C'est ainsi que l'Andra déploie son discours et tisse discrètement sa toile sur notre territoire !!! 

Devoir de mémoire (vu par l'Andra) !!!
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3 avril 2021 6 03 /04 /avril /2021 18:26

relevé le 05 juillet 2018 sur le site internet France TV Info

Nucléaire : les cinq risques pointés par un rapport parlementaire sur la sécurité des centrales françaises. Des députés, menés par l'élue LREM et ex-écologiste Barbara Pompili, ont remis jeudi ce rapport, qui préconise 33 mesures.

"Quand on cherche des failles, on en trouve. Certaines sont plus préoccupantes que d'autres." Le rapport parlementaire sur la sécurité des centrales nucléaires françaises, remis jeudi 5 juillet au président de l'Assemblée nationale François de Rugy, n'est pas complètement rassurant, de l'aveu même de sa rapporteuse, la députée LREM et ex-écologiste Barbara Pompili.

Synthèse des travaux d'une commission parlementaire créée en février, le texte fait 33 propositions pour améliorer la sécurité du nucléaire.

Alors que celui-ci a été contesté au sein même de la commission, six députés ayant voté contre sa publication et le trouvant trop anti-nucléaire,

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27 mars 2021 6 27 /03 /mars /2021 16:05

relevé sur le site internet www.capital.fr/economie-politique/  le 26 mars 2021

Déchets nucléaires : des élus s'opposent à la déclaration d'utilité publique du projet Cigéo

  • voir le lien vers l'article
  • Ci-dessous le texte complet de l'article

Le projet d'enfouissement en profondeur de déchets radioactifs, baptisé Cigéo, a donné lieu à des avis défavorables à la demande de déclaration d'utilité publique formulée par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs.
Quatre communes situées dans le périmètre du projet d'enfouissement en profondeur de déchets radioactifs, baptisé Cigéo, ont émis des avis défavorables à la demande de déclaration d'utilité publique (DUP) formulée par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), a appris l'AFP vendredi 26 mars auprès de la préfecture de la Meuse.

Au total, 14 collectivités locales étaient sollicitées: les 11 communes concernées par le périmètre du projet, ainsi que les deux Conseils départementaux de Meuse et de Haute-Marne, et le Conseil régional Grand Est. Dix établissements publics (deux communautés de communes, cinq syndicats des eaux, deux syndicats mixtes et un pôle d'équilibre territorial et rural) ont également été invités à se prononcer.

Les communes de Bure, Horville-en-Ornois, Mandres-en-Barrois et Ribeaucourt ont émis des avis défavorables, à chaque fois assortis d'argumentaires détaillés.

À Bure, où se trouve actuellement le laboratoire qui étudie la faisabilité du projet Cigéo, le conseil municipal estime entre autres que le dossier "minimise les risques encourus par le rejet des eaux de Cigéo", ou que le porteur de projet "s'approprie les routes, les chemins, sans concertation ni avis".

La mairie de Mandres-en-Barrois déplore, notamment, que le projet "prévoit le défrichement immédiat de plusieurs dizaines d'hectares au bois Lejuc, poumon vert de la commune et des habitants".

Deux autres communes (Bonnet et Houdelaincourt) n'ont pas rendu d'avis: Houdelaincourt a pointé le "délai irréaliste alloué pour rendre un avis motivé et exhaustif sur le dossier", long de plus de 4.000 pages, parfois très technique.

De son côté, la mairie de Bonnet a estimé que ce n'était "pas aux conseillers municipaux de prendre une délibération" sur ce dossier, et a fait remarquer que la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a d'ores et déjà affirmé, au cours d'un comité de haut-niveau le 16 mars, que "Cigéo irait à son terme".

 

Des avis favorables assortis de réserves
Cinq communes (Gondrecourt-le-Chateau, Saint-Joire, Cirfontaines-en-Ornois, Gillaumé et Saudron) ont voté un avis favorable, systématiquement assorti de réserves ou de conditions.

La commune de Gondrecourt-le-Chateau a ainsi réclamé que "toutes les mesures soient prises afin d'assurer la sécurité des populations concernées par le transport de déchets radioactifs jusqu'aux installation" de Cigéo, et qu'une "surveillance de la santé des populations" soit mise en place "dès la phase pilote".

Aux conseils départementaux de Meuse et Haute Marne, des avis favorables ont été adoptés, malgré l'opposition d'élus meusiens, principalement socialistes ou communistes, mais aussi d'élus issus de la droite. Ceux-ci ont exprimé des craintes notamment sur la "sûreté des installations et la sécurité des populations".

 

Un vote "sans réponse concrète"
"Aujourd'hui, on passe au vote sans réponse concrète sur des questions importantes, c'est gênant", a déploré l'élu communiste de la Meuse, Jean Picart, au cours des débats. À la région, l'alliance majoritaire LR-UDI-Modem a voté un avis favorable, auquel se sont opposés les socialistes, tandis que les élus d'extrême droite se sont abstenus. Les avis des établissements publics sollicités n'ont, eux, pas encore tous été rendus.

"C'est normal qu'il y ait des avis négatifs pour nous à ce stade, c'est un projet très important qui arrive sur ce territoire", a commenté auprès de l'AFP David Mazoyer, directeur du centre de l'Andra en Meuse/Haute-Marne. "Je pense qu'on se serait interrogé si les collectivités n'avaient posé aucune réserve, je pense que c'est plutôt sain". Il a remarqué qu'une "majorité d'avis positifs" avaient été exprimés.

Ces avis, à caractère consultatif, consultables sur le site internet de la Préfecture de la Meuse pour la plupart, constituent la première expression formelle de la position de l'ensemble des collectivités locales concernées vis à vis du projet Cigéo.

Ils seront pris en compte par la préfecture de la Meuse et les services du ministère de la Transition écologique, qui co-instruisent la demande de DUP déposée par l'Andra, qui pilote le projet.

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26 mars 2021 5 26 /03 /mars /2021 00:04
Lundi 08 mars 2021, le Pays Barrois était amené à rendre un avis concernant la Déclaration d'Utilité Publique Cigéo (voir le lien "Déclaration d'Utilité Publique").
Benoît Dejaiffe & Mathias Raulot ont été les seuls élus à avoir rédigé une contribution.
Ils ont demandé un vote défavorable et ont appelé au vote de chacun selon son intime conviction.
Un avis défavorable a finalement été rendu.
Martine Joly a voté favorablement, même si elle déclarait il y a quelques semaines que ce projet nuit à l'image du territoire.
C'est un vote important qui montre que des élus du territoire ne veulent plus se laisser berner par les promesses, refusent le projet de désertification et n'ont pas eu de réponses à leurs craintes ou leurs interrogations. Des élus n'ont pas pris part au vote...
Déclaration d'Utilité Publique Cigéo - Avis défavorable du PETR du Pays Barrois
Déclaration d'Utilité Publique Cigéo - Avis défavorable du PETR du Pays Barrois
Déclaration d'Utilité Publique Cigéo - Avis défavorable du PETR du Pays Barrois
Déclaration d'Utilité Publique Cigéo - Avis défavorable du PETR du Pays Barrois
Déclaration d'Utilité Publique Cigéo - Avis défavorable du PETR du Pays Barrois
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25 mars 2021 4 25 /03 /mars /2021 22:42

Jeudi 25 mars 2021 - le Conseil départemental débat sur l'avis à donner sur la DUP (Cigéo) Déclaration d'Utilité Publique.

le Président du Conseil départemental a signalé de nombreuses questions, de nombreuses réserves....

Par ailleurs, les questions majeures (notamment sur la sécurité) posées par l'Autorité Environnementale et actuellement sont restées sans réponse par l'Andra. Et malgré tout cela il a invité les Conseillers départementaux à voter pour.

Une majorité a donné un avis positif sur le rapport présenté par la Président (sur 34 élus : 20 voix pour, 8 voix contre).

 

 

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25 mars 2021 4 25 /03 /mars /2021 22:24

Cigéo : pourquoi l'Autorité Environnementale émet de vives critiques
Le dossier d'utilité publique du projet de stockage de déchets radioactifs fait l'objet de nombreuses critiques de l'Ae.

L'Avis délibéré de l’Autorité environnementale sur le centre de stockage Cigéo (52-55) est consultable sur le lien

  • Prise en compte insuffisante des enjeux environnementaux
  • Absence de rapport de sécurité
  • Établissement unique rassemblant différentes problématiques

Dans un avis publié le 18 janvier, l'Autorité environnementale (Ae) pointe de graves insuffisances dans le dossier du centre de stockage souterrain des déchets radioactifs (Cigéo) de Bure (Meuse). L'avis porte plus particulièrement sur l'évaluation environnementale « très détaillée » réalisée par l'Andra dans le cadre du dossier de déclaration d'utilité publique (DUP) du projet. La DUP doit permettre d'assurer la maîtrise foncière du projet sur une surface de 665 hectares, permettant le cas échéant des expropriations, de réaliser la mise en conformité des documents d'urbanisme et de «légitimer politiquement» la réalisation du projet.

Les opposants à Cigéo se félicitent de cet avis, estimant qu'il corrobore leurs critiques formulées depuis plus de vingt ans. L'avis de l'Ae vient ébranler le « rien à signaler » de l'Andra au moment du dépôt de son dossier de demande de DUP en août dernier, estime le Réseau Sortir du nucléaire (RSN). « L'Ae ne se contente pas de mettre en doute la maturité du projet, soulignant que la possibilité de récupérer les déchets n'est toujours pas démontrée ; elle met également en évidence un nombre très important d'informations manquantes sur des sujets cruciaux », réagit l'association.

De son côté, l'Andra indique avoir besoin d' « un temps d'étude et d'analyse » avant de pouvoir répondre aux recommandations émises. L'établissement public annonce, « conformément au code de l'environnement », un mémoire en réponse qui sera joint au dossier d'enquête publique. Une enquête qui devrait se dérouler au cours de l'année 2021.

Le sujet du stockage de déchets nucléaires à vie longue n'est pas que technique, il est aussi financier.

voir cet article tiré de la Gazette des communes du 1er octobre 2012

Cigéo - projet de stockage de déchets radioactifs : l'Autorité Environnementale émet de vives critiques
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14 février 2021 7 14 /02 /février /2021 11:27

Relevé dans "Le Mag" supplément de l'Est Républicain - dimanche 14 février 2021

Bure : « Le legs empoisonné »
Avec l’aide de Cécile Guillard au dessin, les journalistes Gaspard d'Allens et Pierre Bonneau signent l’album « Cent mille ans », fruit de quatre ans de travail, cet album revient sur les enjeux du site Cigéo, à Bure (55). 
Les auteurs ont vécu sur place durant deux ans « pour comprendre  ce qui se tramait  avec la population ».

Déjà vendu à plus de 20.000 exemplaires, l'album « Cent mille ans, ou le scandale enfoui des déchets nucléaires » est signé des journalistes Gaspard d'Allens et Pierre Bonneau. Au dessin, Cécile Guillard apporte un trait fluide, une palette graphique de couleurs qui donne envie d'aimer ce coin de Meuse. Sans tomber dans le réalisme technique, elle réussit à saisir les personnages et à mettre en scène les enjeux. Le texte, lui, joue sur les contrastes, oppose les événements. Réussit le passage des séquences, entre les récits des élus, les anecdotes, et les descriptifs techniques, les interrogations des experts.


 « UN TERRITOIRE TRÈS RICHE, INTÉRESSANT, SACRIFIÉ »
Gaspard d’Allens revient sur la genèse de cet album. Lui est ardéchois, Pierre Bonneau a des attaches lorraines. « On a vécu sur place durant deux ans pour comprendre-ce qui se tramait avec la population. » Il y a croisé notre confrère Sébastien Bonetti, auteur avec son frère d'un documentaire sur Bure.
« J'ai publié un livre en 2017 . L'idée avec cette BD, c'est de raconter d'une autre manière les déchets radioactifs, une matière aride, technique. Par écrit, on a du mal à visualiser un centre d'enfouissement et sa durée temporelle. C'est aussi une façon de raconter des histoires plus intimistes et de montrer la beauté de la campagne meusienne, un territoire très riche, intéressant, sacrifié. » Au-delà du débat technique, il insiste sur l'influence de l'Andra dans ce coin de Meuse. « Il y a eu plus d'un milliard d'euros déversés sur cette zone en quinze ans ! Un véritable achat des consciences. Les Meusiens sont des colonisés de l'intérieur. On assiste à la mise en place d'une annexion industrielle du territoire. C'est le seul avenir qu'on lui donne ! Par opposition, c'est ce qui m'avait intéressé chez les militants installés en 2016 au bois Lejuc et dans les villages proches, leur volonté de créer une autre dynamique, une autre vie possible. »


Dans la perspective de la Déclaration d'utilité publique, l'Autorité environnementale vient de poser un certain nombre de questions sur la sécurité du site... « On est à un moment charnière. Le projet Cigéo doit montrer qu'on sait gérer une fin de cycle nucléaire. C'est important au moment où on envisage de relancer six EPR. La question de la réversibilité est un leurre. Il y a urgence à rouvrir le débat, à se dire qu'on a le temps, c'est un chantier de 130 ans ! » Gaspard d'Allens se voit comme « un incarcéré dans une génération nucléaire », dont il ne se sent pas responsable. Après plusieurs mois d'enquête, il le reconnaît : « Il n'y a pas de solution optimale, c'est un legs empoisonné ».

Olivier Jarrige

« Cent mille ans, ou le scandale enfoui des déchets nucléaires » de Gaspard d'Allens, Pierre Bonneau, Cécile Guillard, coédition La revue dessinée/Le Seuil. « Bure, la bataille nucléaire », Gaspard d’Allens, Andrea Fuori, Le Seuil.
 

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23 janvier 2021 6 23 /01 /janvier /2021 20:29

Centre d’enfouissement de Bure : "l’impossible preuve scientifique de la sûreté" - article publié le 07 février 2018
« Le Monde » a a eu accès à la thèse d’un chercheur qui a étudié la gestion des incertitudes entourant le stockage des déchets nucléaires de la Meuse.

Ce document, que Le Monde a pu lire, est une thèse de 470 pages, soutenue le 11 décembre 2017 dans le cadre de l’École des hautes études en sciences sociales et intitulée : « Enfouir des déchets nucléaires dans un monde conflictuel, une histoire de la démonstration de sûreté de projets de stockage géologique, en France ». Son auteur, Leny Patinaux, historien des sciences, a été pendant trois ans, de novembre 2012 à octobre 2015, salarié de l’Andra, qui a financé ce travail et lui a donné accès à ses archives. Parmi les membres du jury figure un membre de la direction de la recherche et du développement de l’agence, ce qui confère à son travail une forme de reconnaissance officielle.

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28 septembre 2019 6 28 /09 /septembre /2019 22:56

VDB, 28&29 septembre - Newsletter #5

Dernière ligne droite avant que "Vent de Bure" souffle sur Nancy !

Depuis le début des années 90, l'Etat et l'industrie nucléaire projettent d'enfouir à 500 mètres sous terre les pires rebuts atomiques. Une opposition à cette hérésie environnementale et sociale s'organise depuis 20 ans pour contrer ce projet à hauts risques imposé à tout un territoire et à sa population. Malgré cette détermination constante, le dépôt de la demande d'autorisation de création du projet est imminent et l'instruction du projet pourrait commencer d'ici fin 2019, annonçant la reprise des travaux préparatoires à Cigeo.

Pour refuser l'enfouissement des déchets radioactifs à Bure comme ailleurs, la pseudo-concertation, la répression féroce touchant les opposant·es et les prochains coups de bulldozer,

Rassemblons-nous massivement à Nancy les 28 et 29 septembre pour que souffle le "Vent de Bure"

1) Au programme : Nous sommes aujourd'hui en mesure de vous annoncer le programme définitif de cet événement dont les nucléophiles du coin se souviendront longtemps.

Pour nous mettre en condition :

  • mardi 24 septembre : soirée d'information sur Cigéo et Vent de Bure et projection en avant-première d'un film sur l'Atomik Tour, notamment pour tous les étudiants de l'Université de Lorraine. C'est à 18h30 à la fac de Lettres de Nancy (amphi A042) : https://goo.gl/maps/RsCVAydF8bRohNFv5
  • jeudi 26 : le cinéma Caméo à Nancy nous accueille pour une projection gratuite, en compagnie de la réalisatrice du film "Un héritage empoisonné" qui met en perspective les rebus des armes de la première guerre mondiale enfouis et oubliés dans le sol meusien avec le projet Cigéo d'enfouissement des déchets radioactifs. C'est à 20h45 au Caméo Saint-Sebastien, 6 Rue Léopold Lallement à Nancy : https://goo.gl/maps/1y49SUVKTgisywoU9
  • Vendredi 27 : Une conférence sur les travaux prochains du projet Cigéo : pourquoi c'est important que le lendemain, la manif soit massive. C'est à 18h30 à la fac de Lettres de Nancy, amphi A033 (https://goo.gl/maps/RsCVAydF8bRohNFv5). Mangeons un morceau et continuons avec un concert de soutien à Vent de Bure à 21h au Black Baron à Nancy : https://goo.gl/maps/etpxembJbCK72N9s9

Samedi 28 septembre, le jour J

  • dès 10h sur le cours Léopold, un village des luttes avec des tables tenues par des associations et organisations écologistes et du mouvement social ainsi qu'une assemblée d'échange entre tous ceux qui luttent aujourd'hui contre Cigeo et son monde.
  • à partir de 13h un rassemblement, joyeux, haut en couleurs et en sons : déguisez-vous, maquillez-vous sur le thème de la danse macabre, et apportez vos vielles fringues pour d'autres dans le freeshop mis à disposition. Départ de la manif à 14h. Prenez vos instruments (et même vos instrus improvisés : tout pour permettre une chouette symphonie atomique.. et faire danser les vivant-es comme les mort-es !) ! Plus d'infos sur la manif et son esprit ici
  • à partir de 19h la fête continue à la salle des fêtes de Vandoeuvre-les-Nancy avec Banquet et concerts.

Dimanche 29 septembre, restons ensemble

  • à 9h un petit déjeuner convivial
  • à 10h30 une conférence sur les conditions de travail des salarié-es de l'industrie nucléaire et de ses sous-traitants, avec Gilles Reynaud, fondateur de "Ma Zone Controlée"
  • un repas tous ensemble
  • à 14h : le nucléaire ne sauvera pas le climat ! Avec le réseau "Sortir du Nucléaire", armons-nous contre les lobbies atomiques et leurs discours.
  • à 16h, ne nous quittons pas comme ça, surtout pour les gens du coin, réfléchissons ensemble à la lutte contre Cigéo et constituons un collectif nancéen !

2) Pour venir

En bus :

  • au départ de Dijon
  • d'Alsace : départ de Mulhouse, passage à Colmar, Séléstat, Strasbourg
  • au Départ de Paris (c'est gratuit !!!)
  • au départ de Toulouse
  • au départ de Montpellier : passage à Nîmes et Valence
  • au départ de Nantes : passage à Angers, Tours, Blois, Orléans et Montargis
  • au départ de Freiburg

N'hésitez pas, il reste des places !!! Toutes les infos sur https://ventdebure.com/venir-en-bus/

En covoiturage :

Un événement Mobicoop a été créé. Sautez dans la voiture, ou proposez la votre ! C'est ici : https://www.mobicoop.fr/evenements/covoiturages/vent-de-bure?fbclid=IwAR1po59A2jaoVxDFlSoem11FNMlQsQUOFeWRJW-7ebCCUq2ckhTrjHBBvhY

En voiture :

3) Pour dormir

En tente :

Un terrain est mis à notre disposition sur les hauteurs de Vandoeuvre pour passer la nuit de samedi à dimanche. Accessible à pied et fléché depuis la salle des fêtes vous pourrez y planter votre tente. Il y aura des toilettes sèches et la possibilité de prendre une douche dans les vestiaires du terrain de foot à proximité. Pour se garer près du camping, c'est dans la rue qui le longe ou sur le parking du terrain ! C'est ici : https://goo.gl/maps/akt4VwfB1x9ovVG9A

Hébergement militant :

Pour celles et ceux qui ne peuvent pas camper, n’hésitez pas à nous contacter afin que l’on puisse vous trouver un logement chez l’habitant.e. Si vous habitez sur Nancy ou sa région et que vous avez de la place pour accueillir une ou plusieurs personnes, envoyez nous un message ! ventdebure@riseup.net

4) Filer un coup de main

Envoyez-nous un mail à benevoles-vdb@riseup.net ; annoncez-vous à votre arrivée à l'accueil cours Leopold. On aura sûrement un truc à vous faire faire.

Nota bene /!\ Une brochure "infos pratiques" reprend l'ensemble de ces informations et en apporte des plus précises pour mieux se repérer dans Nancy et circuler entre les différents lieux de Nancy à Vandoeuvre (à pied, en voiture ou en tram). Elle sera distribuée Cour Leopold. Elle est déjà téléchargeable sur le site internet dans la rubrique "infos pratiques", mais également  :

- en cliquant sur ce lien pour l'imprimer en format brochure : https://share.riseup.net/#j9ennsaoZq4wm9Xjbpqa7Q

- en cliquant sur ce lien en format texte pour une lecture plus facile : https://share.riseup.net/#0Jq3jnjBrJxHtf1MOJnIcg

Voici également une cartographie axée sur le secteur de Vandoeuvre avec les trajets (à pied ou en voiture) pour rejoindre le camping à partir de la salle des fêtes : https://share.riseup.net/#lm50IzhZBh-XhhBwvOoFbw

5) Nous ne sommes pas seul-es

Une tribune a été signée par plus de 100 organisations nationales, collectifs régionaux et personnalités publiques pour apporter leur soutien à Vent de Bure et rappeler les raisons de leur opposition au projet Cigéo. Vous pouvez la retrouver ici : https://ventdebure.com/2019/09/19/organisations-associations-et-personnalites-publiques-apportent-leur-soutien-a-vdb/

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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 11:34
Déchets et matières nucléaires : la Cour des comptes veut plus de transparence

La Cour des comptes appelle à plus de transparence concernant la gestion des matières et déchets nucléaires. Cette demande concerne les décisions des pouvoirs publics, mais aussi les choix d'EDF, du CEA et d'Orano.

Un rapport de la Cour des comptes publié ce jeudi 4 juillet demande plus de transparence concernant la gestion des matières et déchets nucléaires. Les décisions sont issues d'"arbitrages difficiles entre, d'une part, les intérêts de court terme des exploitants et de l'Etat actionnaire et, d'autre part, les intérêts de long terme de la collectivité". Or, ces arbitrages "n'ont pas été expliqués au grand public", déplore la Cour qui soumet une série de recommandations.

Le document traite des matières et des déchets radioactifs, de la sortie du réacteur au stockage. Le rapport est publié alors que se tient jusqu'au 25 septembre le débat public sur le plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR), pour la période 2019-2021.

 

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